dimanche 11 mai 2014

Capital Humain

« Qu’ai-je que je peux faire fructifier ? »

1ère partie : témoignage


   
Passant une période difficile, après mon mariage et l’arrêt de mes études, j’avais le sentiment que toute ma vie s’était arrêtée et que je n’avais plus d’avenir.
 Puis, un jour, je vis un film sur une femme qui venait de perdre son mari qui lui avait laissé énormément de dettes1. Et elle n’avait aucun revenu pour y faire fasse. Et ayant demandé de l’aide, on lui répondit en lui posant cette question « Qu’as-tu chez toi ? » Bien sûr que sa réponse fut « Rien ! » Qu’avait-elle ? N’était-elle pas sans emploi, avec des enfants à charge, veuve de surcroît et criblée de dettes ? Mais en y réfléchissant bien, elle se souvient qu’il lui restait encore une fiole d’huile. Il fut donc conseiller d’en remplir divers ustensiles et d’aller la vendre sur le marché. Ce qu’elle fit et commença à subvenir à ses  besoins, à ceux de ses enfants et à rembourser ses dettes ! Une belle histoire ! Un miracle !
Oui, on peut le dire. Mais tout est parti d’une question « Qu’as-tu chez toi ? » En d’autres mots « Qu’as-tu en ta possession qui pourrait être utilisé qui te permettra de t’en sortir et de révéler la tête ? » « Qu’as-tu chez toi ? »2
Il me fut difficile de répondre personnellement à cette question car je n’avais en tête que mes années d’études universitaires, pas d’expérience professionnelle probante dans mon domaine d’étude et je me trouvais trop âgée pour postuler à une quelconque offre d’emploi ; et surtout il y avait la famille, les enfants « Qui va s’en occuper ? »
Poursuivant la réflexion dans la prière et la méditation de la parole de Dieu, je ne faisais que me poser sans cesse la même question et d’y répondre toujours « Rien ! » Jusqu’au jour où je me suis souvenue d’une question qui m’avait été posée « Pourquoi ne te mets-tu pas à la couture ? » « Je n’aime pas ! » avait été ma réponse.
Mais au-delà de ne pas aimer c’est quelque chose que je savais faire puisque je l’avais appris. Oui pourquoi ne m’y remettrai-je pas. Et tiens « Pourquoi, je ne ferai pas du tricotage ou du crochet ? Ça aussi je savais le faire ! »  Et aussi, « Pourquoi pas la broderie ? Ça aussi je sais le faire ! »
Et oui ! Finalement « Qu’ai-je chez moi que je peux faire fructifier ». Il ne s’agissait donc plus d’aimer mais de reconnaître quelles sont mes capacités, mes aptitudes et de les utiliser pour aller de l’avant, pour me réaliser en tant d’individu. Et croyez-moi, l’appétit vient en mangeant et on découvre que c’est même très bon et qu’on a failli passer à coté de quelque chose de beau, de grand…
Bien de choses à vous !



1: 2Rois4 :1-7 ; 2 : Matt25 :14-30





                                                                                                                                                                         Elysée

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