« Qu’ai-je que
je peux faire fructifier ? »
1ère partie :
témoignage
Passant une période difficile, après
mon mariage et l’arrêt de mes études, j’avais le sentiment que toute ma vie
s’était arrêtée et que je n’avais plus d’avenir.
Puis, un jour, je vis un film sur une femme
qui venait de perdre son mari qui lui avait laissé énormément de dettes1.
Et elle n’avait aucun revenu pour y faire fasse. Et ayant demandé de l’aide, on
lui répondit en lui posant cette question « Qu’as-tu chez
toi ? » Bien sûr que sa réponse fut « Rien ! »
Qu’avait-elle ? N’était-elle pas sans emploi, avec des enfants à charge,
veuve de surcroît et criblée de dettes ? Mais en y réfléchissant bien,
elle se souvient qu’il lui restait encore une fiole d’huile. Il fut donc
conseiller d’en remplir divers ustensiles et d’aller la vendre sur le marché.
Ce qu’elle fit et commença à subvenir à ses
besoins, à ceux de ses enfants et à rembourser ses dettes ! Une
belle histoire ! Un miracle !
Oui, on peut le dire. Mais tout est
parti d’une question « Qu’as-tu chez toi ? » En d’autres mots
« Qu’as-tu en ta possession qui pourrait être utilisé qui te permettra de
t’en sortir et de révéler la tête ? » « Qu’as-tu chez
toi ? »2
Il
me fut difficile de répondre personnellement à cette question car je n’avais en
tête que mes années d’études universitaires, pas d’expérience professionnelle
probante dans mon domaine d’étude et je me trouvais trop âgée pour postuler à
une quelconque offre d’emploi ; et surtout il y avait la famille, les
enfants « Qui va s’en occuper ? »
Poursuivant la réflexion dans la
prière et la méditation de la parole de Dieu, je ne faisais que me poser sans
cesse la même question et d’y répondre toujours « Rien ! » Jusqu’au
jour où je me suis souvenue d’une question qui m’avait été posée
« Pourquoi ne te mets-tu pas à la couture ? » « Je n’aime
pas ! » avait été ma réponse.
Mais au-delà de ne pas aimer c’est
quelque chose que je savais faire puisque je l’avais appris. Oui pourquoi ne
m’y remettrai-je pas. Et tiens « Pourquoi, je ne ferai pas du tricotage ou
du crochet ? Ça aussi je savais le faire ! » Et aussi, « Pourquoi pas la broderie ?
Ça aussi je sais le faire ! »
Et oui ! Finalement
« Qu’ai-je chez moi que je peux faire fructifier ». Il ne s’agissait
donc plus d’aimer mais de reconnaître quelles sont mes capacités, mes aptitudes
et de les utiliser pour aller de l’avant, pour me réaliser en tant d’individu.
Et croyez-moi, l’appétit vient en mangeant et on découvre que c’est même très
bon et qu’on a failli passer à coté de quelque chose de beau, de grand…
Bien
de choses à vous !
1: 2Rois4 :1-7 ; 2 : Matt25 :14-30
Elysée
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