mercredi 18 juin 2014

Justifiés

L’humilité, manteau du chrétien

Les paroles revisitées du chant suivant résument bien pour moi la notion d’humilité.
« Grâce infinie de notre Dieu qui un jour m’a sauvée. J’étais perdue, vautrée dans mes péchés quant il m’a trouvée.1 »
La prise de conscience du fait que j’étais perdue, loin de Dieu, morte à cause de mes offenses, gisant sous la condamnation me remplit d’humilité, de crainte et d’amour pour ce Dieu là qui m’a aimée et a pourvu à mon salut2. Il m’a sauvée de la vaine manière de vivre, m’a réconciliée avec lui, a pardonné tous mes péchés et m’a arrachée du monde des ténèbres pour me conduire dans son royaume de lumière3.
Tout cela pendant que j’étais ignorante de lui, de sa vie et de son amour et de son sacrifice pour moi4. Je n’étais même pas encore venue à l’existence qu’il mourrait pour moi à Golgotha. Quel Amour ! Quelle Grâce !
Découvrant toutes ces choses et fléchissant les genoux devant l’œuvre merveilleuse de la croix, je reçois Christ et crois en la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Et lui, me donne son Saint Esprit. Scellant ainsi mon appartenance au Dieu Vivant et Vrai qu’il est5. Quel Privilège !
Chrétien, je deviens.
Revêtu, du manteau d’humilité, je me tiens au pied du maître pour être son disciple6.
Qui que je sois : intellectuel ou illettré, je reconnais que je ne suis rien sans Lui ; financier, agriculteur ou femme de ménage, je sais que je ne peux rien sans Lui7.
Revêtu du manteau d’humilité, je crois que je puis tout par celui qui me fortifie et que Sa Grâce est toute suffisante pour moi8. Alors, je me fais son serviteur afin de collaborer avec lui à la gestion des choses auxquelles il m’appelle9.
« Grâce infinie de notre Dieu qui m’a tant aimé. Je n’ai rien mérité mais il m’a comblé de ses glorieuses richesses10. »

1 : Luc15: 1-7 ; 2 : Rom.6 :23 et Eph.2 :1-5 ; 3 : Eph.2 :6 ; 4 : Rom.5 :6-10; 5: Eph.1:7 et 13; 6: Matt.28:19-20; 7: Eph. 2:8-10 et Jn15:5; 8: 2Cor.12:9 et Phil.4 :13 ; 9 : 1Cor3 :9 ; 10 : 1Cor1 : 4-9.



Elysée