dimanche 25 mai 2014

ÉTENDS TES LIMITES 2

« Comment faire fructifier ce que j’ai? » 
2me partie : La dépendance à Dieu


Si nous croyons que nous sommes issus de Dieu de part la création et connectés à lui en Christ, alors toute notre vie doit être communion avec lui1. S’il est le créateur, il a le mode d’emploi ; s’il est Père, il a une éducation à nous donner2. Alors où que nous nous situons par rapport à Dieu, dépend comment nous nous voyons et qui nous croyons que nous sommes.
« Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. » Nous dit Paul en 2Cor3: 5. Comprendre cela nous met à l’abri de l’inquiétude et nous met dans la dépendance totale vis-à-vis de Dieu. Non pour nous annihiler et nous interdire toute action mais pour nous équiper et nous rendre productifs à sa gloire3.

En nous créant à son image, avec toutes les capacités et aptitudes intellectuelles, physiques, morales et spirituelles dont il nous a doté, Dieu demande à l’homme d’être fécond, de se multiplier, d’assujettir la terre et de dominer sur la faune ; la flore lui étant donner comme nourriture4. Etre féconds dans tous les domaines, se multiplier dans tous les domaines, assujettir la terre dans tous les domaines, dominer la faune et se nourrir de la flore dans tous les domaines. 
Waouh ! Tout un programme de vie pour qui demeure en Christ, en Dieu.
Dieu ne manque pas de dire clairement que c’est lui qui donne l’intelligence, la sagesse, et la  compétence pour la réalisation de toutes sortes d’ouvrages, pour concevoir des plans, travailler divers matériaux, graver, tailler, exécuter toutes sortes d’ouvrages5. Alors quelles sont nos limites en Lui ?! « Elargis l’espace de ta tente; Qu’on déploie les couvertures de ta demeure: Ne retiens pas! Allonge tes cordages, Et affermis tes pieux! 6» En Dieu, nous sommes sans limites et en Christ, nous avons tout pleinement7.
Dans sa détresse, la veuve du film chercha de l'aide en criant au prophète Elisée car son mari était fils de prophète et craignait Dieu ; mais il avait des dettes. Et au prophète de lui répondre « Comment puis-je t’aider ? …Qu’as-tu chez toi ? » Pour ensuite la mettre en action en l’envoyant chercher des ustensiles chez ses voisines, le plus qu’elle pourra trouver ; et de les remplir avec la quantité d’huile que contenait sa fiole. Et l’huile ne s’arrêta de couler que quand les ustensiles vinrent à manquer8. Que d’enseignements et d’instructions avons-nous au travers de l’histoire de cette veuve.
Savoir qui nous sommes, nous amène à Dieu quand nous sommes en difficulté. Il nous donne sa paix lorsque nous lui faisons connaître nos besoins9. Il nous met en action en nous renvoyant à ce que nous avons10, nous encourageant à étendre nos limites pour recevoir l’abondance qu’il donne en nous offrant sa capacité, sa force, sa faveur, sa grâce avec abondance11. Il nous fait sortir de la mauvaise passe dans laquelle nous étions et comble nos besoins12.
« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 13» Dit le Seigneur.


1 : 1Cor6 :17, 1Jn1 :3 et 6-7, 1Cor1 :9 ; 2 : Es64 :4, Heb12, 2Tim3 :16-17 ; 3 : Eph2 :10 ; 4 :Gen1 :26-28 ; 5 : Exod31 :1-11 ; 6 : Es54 :2 ; 7 : Col2 :8-11 ; 8 : 2Rois4 :1-7 ; 9 : Phil4 :6 ; 10 : Matt4 :15-21 ; 11 :Mal3 :10, Jn10 :10, 1Tim6 :17-19, Tit3 :4-7 ; 12 : Phil4 :18-19, 2Cor9 :6-11 ; 13 : Jn15 :5.



Elysée

dimanche 18 mai 2014

ÉTENDS TES LIMITES

« Comment faire fructifier ce que j’ai? » 
1èrepartie : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le ! 1»


Dans la découverte de nos talents et de nos dons, l’on est face à tout un ensemble de qualités, de capacités et d’aptitudes aussi diverses que complexes. Et toute la vie durant, le développement d’un être humain est jalonné de phases d’apprentissage, d’application, de tests, d’activité et de repos. Cependant, il y a des choses que l’on sait faire parce qu’on les réussit bien voir très bien ; et d’autres que l’on ne sait pas faire parce qu’on les réussit moins bien. Mais dans ce cas avec de la formation, des exercices et de l’application, on y arrive souvent très bien. Certaines choses pourtant semblent ne pas être à notre portée quoi qu’on fasse2.
Dans l’ensemble de choses que nous savons faire bien ou moins bien, certaines sont en rapport avec le domaine intellectuel, d’autres avec le domaine physique, d’autres encore ont avoir avec notre capacité à faire des affaires. Scientifiques, ingénieurs, financiers, commerciaux, architectes, artisans, couturiers, peintres, artistes, cuisiniers, animateurs, journalistes, ouvriers, techniciens, femmes de ménage, de chambres… sont des métiers, des activités qui font appel à des aptitudes et capacités diverses d’un être humain.
Nul n’est uniquement scientifique ou littéraire ou technicien ou commercial ou artisan ou ménagère, et j’en passe. On trouvera chez une même personne aimant soit  les sciences soit les lettres, une aptitude pour la musique, l’écriture, le sport, la cuisine, la couture etc.…le tout simultanément ou indifféremment. Personne donc n’est défini par le métier qu’il exerce car en dehors de ce secteur dominant dans sa vie qui devient sa profession, il a une foule d’autres aptitudes qui peuvent tout aussi bien l’aider à gagner sa vie et développer sa propre personne. Le tout est d’être prêt à le découvrir et de s’y adonner. Sinon la vie s’arrêterait pour beaucoup à la retraite ou en cas d’un accident invalidant pour le métier en  cours.
Souvenons-nous de la veuve du film qui ignorait que la fiole d’huile qu’elle avait chez elle pouvait lui être utile pour entreprendre un commerce3. Peut-être même qu’elle ne se connaissait pas des talents de vendeuse ou qu’elle avait trouvé, par le passé, cette activité humiliante pour elle. Peut –être n’avait – elle jamais osé demander l’aide de personne, mais sa difficulté la met en relation avec les autres à qui elle ira demander des ustensiles et certainement aussi qu’elle ira de nouveau à eux pour leur rendre leur ustensile. Gagner de l’argent au travers de cette activité pour couvrir ses dettes et subvenir aux besoins de sa famille l’éveille de nouveau à la vie et lui donne d’entrevoir certainement toutes les possibilités que lui offre cette activité, cet argent pour ne plus retomber en servitude.
Se réaliser en tant qu’individu fait appel bien souvent à l’aide des autres mais est surtout déterminé par notre mise en activité4. Une mise en activité en mode apprentissage et formation, puis en mode application et ensuite en mode action. Des fois l’on peut passer directement en mode action.
« Tout ce que ta main trouve à faire fais-le… »

Bien à Vous…


1 : Eccl9 :10 ; 2 : Exod31 :1-11, 35 :30-36, 36 :1-2 ; 3 : 2Rois4 :1-7 ; 4: Prov12 :27

  


Elysée

mercredi 14 mai 2014

Capital humain 2

« Qu’ai-je que je peux faire fructifier ? » 
2ème partie : « Qu’est ce qui me donne de la valeur ? »
                                                   

Découvrir ses capacités, ce que l’on est à même de faire avec son intelligence et ses dix doigts, et que l’on n’a pas forcement appris sur les bancs de l’école ou qui a été perfectionné par des études en rapport avec nos talents naturels, fait toute la différence.
L’école est une plus value qui nous permet d’acquérir des notions qui nous sont utiles dans la gestion de la vie courante et aussi d’apprendre un métier. Et pas seulement ça. Mais parce qu’on a passé plus de temps à développer nos capacités intellectuelles et qu’on a oublié l’être humain que nous sommes, lorsqu’à la fin on ne trouve pas du travail, on se fait appeler chômeur ou chômeuse.
 « Qui es-tu vraiment ? » et « Qu’as-tu chez toi et en toi qui te défini en tant que personne ? » A ces deux questions, la société dans laquelle nous évoluons, et le monde en général, nous donnent des réponses liées à une position sociale, une fonction, une parenté ou une ascendance ou encore notre âge. Cela a sans doute son importance. Mais la bible, Dieu nous dit aussi une autre chose qui elle, est capitale.
La bible me dit que je suis un être humain qui existe de par la volonté de Dieu. Désiré, aimé et crée pour être conforme à Dieu, semblable à lui1. Je ne suis donc pas le fruit du hasard même si je n’étais pas au programme de mes parents biologiques (Bien des personnes désirent avoir des enfants mais n’y arrivent pas…) ; encore moins d’une évolution. Et Dieu, en décidant de mon existence, avait un plan merveilleux pour moi2. Chose que l’on ignore ou choisi d’ignorer malheureusement. 
Connaitre le seigneur Jésus – Christ, le recevoir et croire en lui me donne de passer à un autre niveau d’existence. De créature désirée et aimée, je deviens un enfant de Dieu3. Je rentre en relation avec Dieu Le Père au travers du Seigneur Jésus et de son œuvre à la croix qui me réconcilie avec Lui. Son sang efface mes péchés, sa croix crucifie ma vieille nature pécheresse et me libérant ainsi du péché, de la chair avec ses désirs et ses passions, de la mort4.   Au travers de la repentance, je reçois le pardon de Dieu et dans mon union avec le Christ, je deviens une nouvelle création5 ; Dieu me donne son Esprit-Saint comme gage de mon appartenance à sa famille6, me rendant ainsi participante de sa nature. Dieu devient mon Père et moi, Héritier(ère) du créateur de l’univers, de mon créateur, de mon Père7. En Christ, Je suis restauré(e) dans ma relation avec Dieu brisée à cause du Péché issue de la désobéissance d’Adam8 et Eve donc l’humanité toute entière est la descendance. Je suis libéré(e)de tout ce qui me tenait captive9. Je reviens donc à mon créateur pour être conforme à lui, semblable à lui. Il est ma source et son plan, ses desseins sont mon but10.
La présence du Saint Esprit dans ma vie et la communion que j’entretiens avec lui me propulse dans une position de Fils, de Fille de Dieu parce qu’il me conduit dans la vérité de Dieu et dans l’accomplissement de son plan et de ses desseins pour ma vie et celles de ceux qu’il enverra vers moi.
Je suis aimée de Dieu, précieuse pour mon créateur ; j’ai du prix au Yeux de mon Père11. Alors j’ai de la valeur en tant qu’être humain, en tant qu’enfant de Dieu, en tant qu’héritier du Dieu très haut. J’ai de la valeur juste parce que j’existe et pour qui je suis. Car dans cette belle aventure, Dieu ne m’a pas créée, façonnée inerte, téléguidée mais il a fait de moi une créature libre et merveilleuse, avec une volonté propre que je lui soumets, un esprit plein d’intelligence et de sagesse, une âme vivante avec tout un tas d’émotions aussi diverses que renversantes me permettant de vivre et d’interagir avec mes paires dans les divers circonstances de la vie et un corps avec des appareils, des systèmes, des articulations et des connections qui me font vivre et me mouvoir12. N’est ce pas magnifique13 ? Oui, j’ai de la valeur parce que je suis crée à l’image de Dieu, pour refléter sa gloire. Et je suis équipée pour la vie avec des talents, des dons, la capacité de Dieu, la force de Dieu ;  et sa grâce et sa faveur qui m’accompagnent tous les jours de ma vie parce qu’il vit en moi.


1: Gen1 :26-27 ; 2: Eph1 :3-6, Jer29 :8-14 ; 3: Jn1 :12-13 ; 4: Rom3:22-26, Rom6:6-7 et 23, Gal5:24; 5: 2Cor5:17-21; 6: Eph1:7-14; 7: Rom8:14-17, Gal4:7; 8: Rom5:19; 9: Col2:10-15; 10: Apoc21:6, Jn6:26-29; 11: Esa43:4; 12: Act17:24-28, Eph4:16. 13: Ps139:13-18


Elysée

dimanche 11 mai 2014

Capital Humain

« Qu’ai-je que je peux faire fructifier ? »

1ère partie : témoignage


   
Passant une période difficile, après mon mariage et l’arrêt de mes études, j’avais le sentiment que toute ma vie s’était arrêtée et que je n’avais plus d’avenir.
 Puis, un jour, je vis un film sur une femme qui venait de perdre son mari qui lui avait laissé énormément de dettes1. Et elle n’avait aucun revenu pour y faire fasse. Et ayant demandé de l’aide, on lui répondit en lui posant cette question « Qu’as-tu chez toi ? » Bien sûr que sa réponse fut « Rien ! » Qu’avait-elle ? N’était-elle pas sans emploi, avec des enfants à charge, veuve de surcroît et criblée de dettes ? Mais en y réfléchissant bien, elle se souvient qu’il lui restait encore une fiole d’huile. Il fut donc conseiller d’en remplir divers ustensiles et d’aller la vendre sur le marché. Ce qu’elle fit et commença à subvenir à ses  besoins, à ceux de ses enfants et à rembourser ses dettes ! Une belle histoire ! Un miracle !
Oui, on peut le dire. Mais tout est parti d’une question « Qu’as-tu chez toi ? » En d’autres mots « Qu’as-tu en ta possession qui pourrait être utilisé qui te permettra de t’en sortir et de révéler la tête ? » « Qu’as-tu chez toi ? »2
Il me fut difficile de répondre personnellement à cette question car je n’avais en tête que mes années d’études universitaires, pas d’expérience professionnelle probante dans mon domaine d’étude et je me trouvais trop âgée pour postuler à une quelconque offre d’emploi ; et surtout il y avait la famille, les enfants « Qui va s’en occuper ? »
Poursuivant la réflexion dans la prière et la méditation de la parole de Dieu, je ne faisais que me poser sans cesse la même question et d’y répondre toujours « Rien ! » Jusqu’au jour où je me suis souvenue d’une question qui m’avait été posée « Pourquoi ne te mets-tu pas à la couture ? » « Je n’aime pas ! » avait été ma réponse.
Mais au-delà de ne pas aimer c’est quelque chose que je savais faire puisque je l’avais appris. Oui pourquoi ne m’y remettrai-je pas. Et tiens « Pourquoi, je ne ferai pas du tricotage ou du crochet ? Ça aussi je savais le faire ! »  Et aussi, « Pourquoi pas la broderie ? Ça aussi je sais le faire ! »
Et oui ! Finalement « Qu’ai-je chez moi que je peux faire fructifier ». Il ne s’agissait donc plus d’aimer mais de reconnaître quelles sont mes capacités, mes aptitudes et de les utiliser pour aller de l’avant, pour me réaliser en tant d’individu. Et croyez-moi, l’appétit vient en mangeant et on découvre que c’est même très bon et qu’on a failli passer à coté de quelque chose de beau, de grand…
Bien de choses à vous !



1: 2Rois4 :1-7 ; 2 : Matt25 :14-30





                                                                                                                                                                         Elysée