L’humilité,
manteau du chrétien
Les
paroles revisitées du chant suivant résument bien pour moi la notion
d’humilité.
« Grâce
infinie de notre Dieu qui un jour m’a sauvée. J’étais perdue, vautrée dans mes
péchés quant il m’a trouvée.1 »
La
prise de conscience du fait que j’étais perdue, loin de Dieu, morte à cause de
mes offenses, gisant sous la condamnation me remplit d’humilité, de crainte et
d’amour pour ce Dieu là qui m’a aimée et a pourvu à mon salut2. Il
m’a sauvée de la vaine manière de vivre, m’a réconciliée avec lui, a pardonné
tous mes péchés et m’a arrachée du monde des ténèbres pour me conduire dans son
royaume de lumière3.
Tout
cela pendant que j’étais ignorante de lui, de sa vie et de son amour et de son
sacrifice pour moi4. Je n’étais même pas encore venue à l’existence
qu’il mourrait pour moi à Golgotha. Quel Amour ! Quelle Grâce !
Découvrant
toutes ces choses et fléchissant les genoux devant l’œuvre merveilleuse de la
croix, je reçois Christ et crois en la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Et lui,
me donne son Saint Esprit. Scellant ainsi mon appartenance au Dieu Vivant et
Vrai qu’il est5. Quel Privilège !
Chrétien,
je deviens.
Revêtu,
du manteau d’humilité, je me tiens au pied du maître pour être son disciple6.
Qui que je
sois : intellectuel ou illettré, je reconnais que je ne suis rien sans
Lui ; financier, agriculteur ou femme de ménage, je sais que je ne peux
rien sans Lui7.
Revêtu
du manteau d’humilité, je crois que je puis tout par celui qui me fortifie et
que Sa Grâce est toute suffisante pour moi8. Alors, je me fais son
serviteur afin de collaborer avec lui à la gestion des choses auxquelles il
m’appelle9.
« Grâce
infinie de notre Dieu qui m’a tant aimé. Je n’ai rien mérité mais il m’a comblé
de ses glorieuses richesses10. »
1 : Luc15:
1-7 ; 2 : Rom.6 :23 et Eph.2 :1-5 ; 3 :
Eph.2 :6 ; 4 : Rom.5 :6-10; 5: Eph.1:7 et 13;
6: Matt.28:19-20; 7: Eph. 2:8-10 et Jn15:5; 8: 2Cor.12:9
et Phil.4 :13 ; 9 : 1Cor3 :9 ; 10 :
1Cor1 : 4-9.
Elysée